Google Search

All News and Results concerning famous tournament in the world such african cup (can), world cup, euro, Copa America, transfer...

Thursday, July 15, 2010

Usain Bolt de retour à Paris .

Mots clés : 100 m, athlétisme, PARIS Jamaïque, Asafa Powell, Christophe Lemaître Usain Bolt, Areva.

Absent de toutes compétitions depuis un mois, à cause de douleurs 
au talon d'Achille gauche, le triple champion olympique s'est rassuré 
sur 100 m, jeudi dernier, à Lausanne, en passant la ligne en tête avec 
un temps de 9''82.
Absent de toutes compétitions depuis un mois, à cause de douleurs au talon d'Achille gauche, le triple champion olympique s'est rassuré sur 100 m, jeudi dernier, à Lausanne, en passant la ligne en tête avec un temps de 9''82.
 
Le Jamaïquain est de passage dans la capitale pour courir un 100 m qui promet, vendredi soir au Stade de France.

Les photographes en ont été pour leurs frais. Usain Bolt n'était pas d'humeur «grimaces et mimiques» lundi, lors de sa conférence de presse en vue du meeting Areva, dont il sera vendredi soir le joyau au Stade de France. Le triple champion olympique y a bien été de son entrée facétieuse, passant d'abord sa frimousse par la porte entrebâillée, avant de déplier son mètre quatre-vingt-seize sur une scène qui n'attendait que lui. Mais il n'en a pas trop rajouté.
Pour le bien des photographes, il a tout de même esquissé son geste «signature de l'éclair», promis qu'il n'était pour rien dans l'orage qui avait déchiré les cieux de la capitale quelques heures plus tôt et précisé qu'il avait à peine eu le temps de croquer quelques pépites de poulet - son plat emblématique - en venant de l'aéroport. Sondé sur la Coupe du monde de foot, Bolt a distillé que, si l'Espagne méritait sa victoire, lui supportait les «Oranje». «Parce qu'en Jamaïque, personne n'est pour eux.»
Mais ensuite, «la Foudre» a été d'une sagesse remarquable, répondant aux questions avec une application d'élève modèle. Un conseil à Christophe Lemaître, qui est devenu vendredi dernier le premier blanc à casser le mur des 10 secondes sur la ligne droite? «Qu'il continue à rester concentré et à travailler dur», livre le Jamaïquain, avec le sérieux d'un mentor bouddhiste. Dans son jean noir tout simple et son polo blanc fraîchement déplié, le Usain Bolt cru 2010 est nettement plus sobre que celui des deux années précédentes. Mais c'est peut-être aussi parce que, sur la piste, ça va un peu moins vite pour lui.
Convalescent de douleurs au tendon d'Achille gauche, le géant du sprint n'a pas pu courir en compétition pendant un mois. Sa rentrée, jeudi dernier à Lausanne, a cependant été rassurante, puisqu'il a passé la ligne en tête avec un 9''82 qui en ravirait plus d'un et qui le conduit à prédire avec une belle certitude, un temps de 9''70 pour vendredi soir à Saint-Denis. «Je tiens compte de Lausanne, mais également du fait que la météo prévue est bonne et qu'Asafa (Powell) sera présent», précise le triple médaillé d'or olympique. «Je ne suis qu'à 80%, ajoute-t-il. Selon mon médecin, je devrais être à 100% dans cinq semaines.» Et s'il pourra s'élancer sans arrière-pensée sur la ligne droite du Stade de France, il est encore interdit de virage - et donc de 200 m - pour une bonne quinzaine de jours.

DJ à l'Hôtel de ville de Paris :
Mais d'ici à ce qu'il s'installe dans les blocks à Saint-Denis pour le modique cachet de 250.000 dollars et court contre son compatriote Asafa Powell, mais aussi Christophe Lemaître - qui sera coincé entre les deux Jamaïquains - le programme de «la Foudre» est chargé. Si Laurent Boquillet, le directeur de l'étape parisienne de la Ligue de diamant, tient à préciser qu'«il n'y a pas qu'Usain Bolt» à son meeting, un vent jaune et vert va tout de même envahir la capitale dans les jours à venir. Jeudi après-midi sur le parvis de l'Hôtel de ville, le triple champion du monde va jouer les DJ à partir de 16 heures pour une fête jamaïquaine à laquelle s'enchaînera une série de concerts gratuits. Puis l'empreinte qui avait été prise de l'auguste pied du recordman du monde des 100 et 200 m rejoindra sur le parvis du Stade de France celle d'autres stars qui se sont illustrées dans l'enceinte, comme l'équipe de France de 1998. Et lorsque l'on promet à Bolt qu'il ne sera pas loin de Zidane, son visage s'éclaire instantanément. Presque autant que lorsqu'il évoque la descente chez Gucci qu'il s'est promis d'effectuer durant son séjour: «Paris est la capitale mondiale du shopping», affirme-t-il, réjoui. Heureusement, on ne nous l'a pas complètement transformé.

0 commentaires:

Post a Comment