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Sunday, May 9, 2010
Maradona, all a novel.
Our website publishes the best sheets "Maradona," the biography of the legendary coach of Argentina, which appears Thursday in the writings of Alexandre Julliard. Three key stages of the career and life of incredible Pibe de Oro.
1973, sous le maillot d’Argentinos Juniors:
"Alors que la majeure partie de ses copains évoluent en novena (neuvième), la première catégorie du football juvénile argentin, Diego ronge son frein, parce qu’il est né en toute fin d’année (octobre). Il n’a pas encore ses treize ans. Officiellement, il n’a pas donc pas le droit de jouer avec eux, puisque le surclassement est formellement interdit. Il doit réviser ses gammes de virtuose à l’école de football. Autant dire que Pelusa s’ennuie fermement. Il est décidément trop fort. Et c’est Cornejo qui va, une nouvelle fois, voler à son secours, quitte à contourner les règles. Il n’hésite pas une seule seconde à le faire jouer sous une fausse identité, avec une fausse licence. Un jour, par exemple, il s’appelle Montanya. C’était lors d’un match contre le Racing Club de Avellaneda. Diego est sur le banc, mais les choses, sur le terrain, ne se passent pas comme prévu. Alors, à la mi-temps, Cornejo lui fait signe de se préparer. Diego s’exécute. En une mi-temps, il étale tout son savoir-faire et inscrit deux buts. L’entraîneur du Racing n’en croit pas ses yeux. À la fin de la rencontre, il s’approche de Cornejo et lui glisse : "Mais pourquoi laisses-tu un tel joueur sur le banc ? Ce gamin est un vrai génie." Francis ne répond pas, esquisse un sourire, lui serre la main et s’en va.
Quelques semaines plus tard, le tandem Cornejo-Maradona récidive. (…) Ce jour-là, Maradona s’appelle une fois encore Montanya. Les joueurs et l’entraîneur de Boca Juniors n’y ont vu que du feu jusqu’à que les Cebollitas entonnent, sur le chemin des vestiaires et en choeur, un "grande Diego, grande Diego" en hommage à leur meilleur joueur. L’entraîneur de Boca Juniors a l’oreille qui traîne, il est fou furieux, car il vient juste de comprendre que Montanya n’est autre que Diego Maradona. Et que Cornejo a triché. D’un pas rageur, il fonce vers lui pour lui dire ses quatre vérités : "Mais tu as aligné Maradona, fils de pute ! Tu n’avais pas le droit…" Une fois encore, Cornejo ne répond pas. Il regarde ailleurs, il ne veut pas lui expliquer les raisons de ce subterfuge. Cornejo pense, en effet, que Diego doit jouer pour continuer de progresser, que le talent de son "miracle" l’oblige à contourner les règles. (…) Difficile de savoir combien de fois Diego a joué sous une fausse licence. Mais ce qui est certain, c’est que ce mensonge n’a pas duré bien longtemps puisque le 30 octobre 1960, Pelusa souffle enfin ses treize bougies. C’est une délivrance. Il n’a plus à mentir et peut désormais commencer à jouer, officiellement, dans les catégories de football juvénile d’Argentinos Juniors. Il devient alors un bicho, un vrai."
1983, trois ans avant le triomphe mexicain:
"Lors de l’une de ses fameuses tournées, Bilardo va à la rencontre de Diego Maradona. Ce dernier ne va pas bien, il se remet doucettement de son hépatite. (…) “Je suis venu pour prendre de tes nouvelles mais aussi pour te commenter mes plans pour la Selección, si, bien sûr, ça t’intéresse d’être de la partie…
– Pardon ? Mais bien sûr que je veux faire partie de la Selección. Quelle question ! Mon contrat stipule bien que le club doit me libérer pour les matchs éliminatoires…
– C’est bien ce que je pensais, c’est bien, c’est bien. Autre chose : je voudrais savoir si tu as des exigences économiques…
– Des exigences économiques pour jouer avec la Selección ? Mais ça va pas, Carlos…
– C’est bien, c’est bien, super. Je voulais te dire également que si tu étais d’accord, ça serait toi mon capitaine…
Je me suis mis à pleurer. Capitaine de la Selección. J’en avais toujours rêvé…"
Diego est aux anges. Il se sent investi d’une responsabilité et d’une mission qu’il veut mener à bien. Il en fait même une question d’orgueil personnel. Le seul problème, de taille, c’est que le brassard de capitaine appartenait jusque-là à Daniel Passarella. Au pays, il est surnommé El Gran Capitan, le grand capitaine, depuis qu’il a été champion du monde en 1978. Pour beaucoup, le Kaiser argentin est indéboulonnable, intouchable. Alors, lorsque la presse apprend la nouvelle, une énorme polémique secoue le monde du ballon rond argentin. Comment Bilardo ose-t-il retirer le brassard à une légende vivante ? Surtout pour le confier à un joueur, certes exceptionnel, mais qui n’a encore rien démontré, rien gagné et qui donne l’image d’une personne capricieuse et égoïste. La polémique va durer bien longtemps, puisqu’elle ne s’arrêtera qu’à la veille de la Coupe du monde. Daniel Passarella a bien du mal à digérer ce qu’il considère comme un manque total de respect, un terrible affront."
2008, à peine nommé sélectionneur:
"Ses premières semaines à la tête de la Séleccion sont rythmées par les polémiques liées au choix de ses adjoints. Il livre une bataille politique permanente contre Julio Grondona. Les deux hommes aux ego surdimensionnés se livrent une sorte de guéguerre des chefs. Et ni l’un ni l’autre ne semble prêt à mettre de l’eau dans son vin. Un jour, lors d’un déjeuner de travail avec Carlos Bilardo, ce dernier à bien été au bord de l’indigestion. "Carlos, lui aurait-il annoncé, je veux que Ruggeri soit mon assistant. Règle ça avec Grondona, il faut qu’il accepte. Si Ruggeri ne monte pas avec moi dans l’avion pour l’Écosse (le premier match de Diego Maradona comme sélectionneur), je n’irai pas non plus. C’est aussi simple que ça." Bilardo a donc pris son combiné pour faire part du désir du "diez tout puissant" à Don Grondona. Celui-là lui aurait répondu, furieux : "Ruggeri peut travailler où il veut, mais certainement pas à la AFA." Grondona a promis qu’il serait intraitable sur cette affaire. Maradona est hors de lui. Excédé, il menace de démissionner sur-le-champ. Et ce, sans avoir encore signé son contrat et avant même d’avoir commencé son cycle. Du délire maradonien. Ou lorsque le Diego joue avec le feu, car en Argentine, il est de notoriété publique que Julio Grondona et Oscar Ruggeri s’entendent aussi bien que George W. Bush et Fidel Castro ! Ils ont un lourd passé commun. L’ex-défenseur international, champion du monde en 1986, n’a jamais eu de mots légers à l’égard de Grondona. Un jour, il l’a traité de "mafioso", un autre il a déclaré que "si l’Argentine n’avait plus rien gagné depuis vingt-quatre ans, c’était de la faute de Grondona" ou encore : "Pourquoi est-il toujours président ? Mais parce que tout le monde a peur de lui… sauf moi." Réponse de Grondona : "Si je n’en veux pas, c’est peut-être parce que je n’aime pas sa tronche, tout simplement." C’est une foire d’empoigne, mieux un combat des chefs. Un jour pourtant, les deux hommes finissent par trouver un terrain d’entente. Grondoa accepte que Diego soit accompagné par son ami, son confident, Alejandro Mancuso, ex-international qui avait participé au Mondial 1990."
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